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Notre approche

Notre ambition : former des journalistes exigeants sur la vérité, à la recherche d’utilité et avec un regard bienveillant

REVENIR AUX FONDAMENTAUX DU JOURNALISME

Née en 2015 sous le nom de « ESJ Paris-Grand Lille », notre école développe un projet original de formation professionnalisante autour des valeurs socratiques : vérité, utilité, bienveillance.

Nous proposons un Master Journalisme Tous Médias avec une approche immersive et des outils professionnels de pointe pour l’édition de médias sur tous supports (presse, web, radio, télévision).

La mise en pratique est au premier plan de nos enseignements en vue de professionnaliser nos étudiants et leur permettre de développer rapidement et efficacement leurs compétences en journalisme.

Dans cette même optique, le calendrier des cours leur permet d’alterner période en formation et en entreprise, par le biais de l’apprentissage ou de stages.

Outre cette dimension pratique, l’IJTM met un point d’honneur à placer la déontologie au cœur même de sa formation et à dispenser les enseignements fondamentaux nécessaires à la réflexion et la transmission d’une information bonne, vraie et utile, selon les fondamentaux de Socrate. Face à la puissance de l’information et des médias, et aux dérives journalistiques (propagation de fake news, complotisme, plagiat, publicité cachée, dépendances publicitaires et financières, …) la création de notre école tire son essence des valeurs socratiques, pour un retour aux fondamentaux du journalisme.

Culture générale, vie des entreprises, fait religieux, géopolitique des religions, discernement, droit constitutionnel, journalisme de solution… Sont autant de disciplines complémentaires permettant à nos étudiants non seulement de pouvoir approcher et maîtriser la complexité des sujets sociétaux actuels, mais aussi et surtout, de pouvoir développer une pensée autonome.

LE CONSTAT

Bruno LECLUSE,
Chairman et CEO du groupe Secom

La consommation des médias représente la première activité des français loin devant toute autre activité et presque à égalité avec le temps de travail. C’est une impressionnante évolution de ces 40 dernières années avec la multiplication des radios, des télévisions et la naissance du web. C’est dire l’importance et l’immense responsabilité que nous portons en travaillant au sein des médias. L’information représente une part significative du contenu des médias et bien souvent l’essentiel de la partie « fraiche » d’un medium. Ce passionnant métier de journaliste que nous exerçons a un impact considérable sur nos concitoyens. C’est pourquoi nous sommes souvent interpellés en qualité de journaliste sur trois points : L’exactitude de l’information, sa pertinence et sa dimension anxiogène.

C’est pourquoi nous sommes souvent interpellés en qualité de journaliste sur trois points : L’exactitude de l’information, sa pertinence et sa dimension anxiogène.

L’exactitude

L’exactitude soulève deux questions : les sources et la rapidité de traitement de nos médias.

Les sources se laissent parfois polluer par certains sites web collaboratifs rédigés par des non professionnels. Si des professionnels se laissent « tenter » par ce type de sources facilement accessibles, ils « valident » ces sources et introduisent des inexactitudes rapidement reprises par toute la profession.

La rapidité de publication : Désormais l’information est diffusée en continue, les plus importants médias d’information ont instauré une veille rédactionnelle 24 heures sur 24. Nous sommes confrontés à une « consommation » massive d’informations avec un « besoin » de publication extrêmement rapide. Il y a une sorte de compétition entre nos médias de celui qui va publier avant l’autre. La rapidité ne fait pas bon ménage avec la vérification des sources et le discernement. Voilà pourquoi même de grands journalistes annoncent parfois le décès d’une personne bien vivante ou publient des informations partiellement inexactes…

La pertinence et la question de l’utilité

La pertinence et la question de l’utilité de certaines informations : faut-il relayer certains propos ou certaines vidéos ? Faut-il respecter le droit à l’image du mort ? Donner des détails sordides de certaines affaires criminelles ? Voici quelques-unes des nombreuses questions qui se posent sur l’utilité de l’information. Il y a un juste discernement à opérer sur le fondement de l’attractivité de l’information. Cette information va-t-elle générer de l’audience pour son aspect original, passionnant et plein d’espoir ou pour son aspect voyeuriste, sordide et terrifiant ? Dans quel état va se trouver mon lecteur ou mon téléspectateur après avoir reçu mon article ? Mon angle éditorial rend il l’information vraiment utile ? A quel arbitrage je procède entre audience et déontologie ?

LA BIENVEILLANCE

Face aux grands enjeux de notre société, voyons-nous le verre à moitié vide ou à moitié plein ? Cherchons-nous à construire? Quand nous faisons un portrait d’une personne, est ce que nous nous attachons à ses aspects plutôt positifs ? Laissons-nous libres ceux à qui nous nous adressons ? Notre journalisme est-il bienveillant ?

Notre associée co-fondatrice Céline Guillaume, qui a développé une expertise dans le domaine du discernement professionnel et notamment dans la finalité d’entreprise, nous a proposé de baptiser cette filiale du nom de Socrate. Voici donc les trois fondamentaux sur lesquels nous avons créés notre société, en reprenant les filtres de Socrate: La vérité, l’utilité et la bonté.

Sais-tu, Socrate, ce que je viens d’entendre sur un de tes disciples ?
– Avant j’aimerais que tu passes l’épreuve du triple filtre. Le premier est celui de la Vérité. Es-tu sûr que ce que tu vas me dire est vrai ?
– Je viens de l’entendre et …
– … c’est-à-dire que tu ne sais même pas si c’est vrai. Le deuxième filtre est celui de la Bonté. Veux-tu me raconter quelque-chose de bon sur mon disciple ?
– Au contraire.
– Alors tu veux raconter quelque chose de mauvais sur lui sans savoir si c’est vrai. Cependant on pourrait encore passer le troisième, celui de l’Utilité, est-ce que ce sera utile ?
– Pas beaucoup.
– Si ce n’est pas vrai, ni bon, ni utile, à quoi bon le raconter ?

Ceux qui choisiront le verre à moitié vide diront peut-être que nous sommes des idéalistes rêveurs vivant dans un monde de « Bisounours » … et pour les autres peux être y verront-ils une autre approche, nouvelle, exigeante et constructive de notre profession avec l’ambition d’y mettre des valeurs fortes au service de la liberté du journaliste et de celui qui reçoit l’information.

Voilà notre ambition, former des journalistes exigeants sur la vérité, à la recherche d’utilité et avec un regard bienveillant. Et par-dessus tout, des journalistes bien formés pour être libres de toute influence et suffisamment sages pour ne pas abuser de l’influence liée à la puissance des médias.